LA CLINIQUE DE LA CRISE intervient au travers d’un réseau de professionnels confirmés en matière de mandat ad hoc et de conciliation; elle est donc exclusivement tournée vers la résolution amiable et confidentielle des difficultés des entreprises.
Après plus de 15 ans de pratique dans l’univers du redressement d’entreprises (et notamment en tant qu’Administrateur Judiciaire), le constat a été fait que les procédures de prévention, comme le mandat ad hoc et la conciliation, bien qu’elles aient fait la démonstration de leur efficacité, étaient trop souvent méconnues des chefs d’entreprises ou utilisées bien trop tardivement.
Plusieurs arguments ont pu être soulevés par les professionnels du retournement pour expliquer ce phénomène.
Tout d’abord, la mé-connaissance de ce type de procédures de traitement amiable des difficultés. En conséquence, l’effort de démocratisation et de « vulgarisation » est constant et les praticiens ne cessent d’œuvrer pour les faire connaître davantage.
Ensuite, la technicité de ces procédures est un autre facteur qui peut expliquer leur faible utilisation. Cela justifie l’intervention de tiers de confiance, informés et formés sur ces procédures. Au premier rang desquels, les experts-comptables, les commissaires aux comptes et les avocats font un travail formidable, au quotidien, de sensibilisation et d’information. Ce sont ces acteurs de proximité, qui ont acquis la confiance de leurs clients, qui savent « tirer la sonnette d’alarme » et expliquer aux chefs d’entreprises les avantages de solliciter une procédure de prévention lorsque la situation le requiert et que l’entreprise a encore les meilleures chances de « sortir par le haut »
Les pouvoirs publics œuvrent également pour mieux faire connaître les procédures préventives. Le dernier évènement en date est le lancement, le 19 septembre 2020, par le Ministre de la Justice, d’une mission destinée à faire « évoluer les pratiques actuelles afin d’améliorer l’utilisation des dispositifs en vigueur »
Au terme de la lettre de mission signée du Ministre de la Justice, Monsieur Eric Dupond-Moretti constate « que plusieurs mécanismes d’aide aux entreprises existent mais que les dirigeants y ont souvent peu recours, par manque d’information ou par peur de ce contact avec le système judiciaire. »
En effet, l’un des arguments majeurs expliquant la trop faible utilisation des procédures de mandat ad hoc et de conciliation est la véritable inquiétude qu’elles suscitent auprès des chefs d’entreprises.
Parce que ces mécanisme de traitement amiable des difficultés est organisée par le Tribunal, ce dont on ne peut que se féliciter et ce qui est, par ailleurs, considéré, au sein de l’Union européenne, comme une excellente pratique qui inspire nombre d’Etats membres, il n’en reste pas moins que les dirigeants craignent de franchir la porte des Tribunaux alors même que la confidentialité est de rigueur et qu’il n’y aucune publicité autour de l’ouverture d’un mandat ad hoc ou d’une conciliation, sauf de rares exceptions encadrées par la Loi.
Pour avoir accompagné de nombreux dirigeants, c’est surtout la peur de l’incertitude qui est leur principal frein. Afin d’y répondre, notre approche s’appuie sur la pédagogie, la responsabilisation et l’accompagnement des chefs d’entreprises avant, durant et après la procédure.
Parce que si juridiquement voire judiciairement, on peut être amené à distinguer le chef d’entreprise de cette dernière, d’un point de vue économique, opérationnel mais surtout humain, l’entreprise est bien souvent indissociable de son dirigeant qui doit donc rester au coeur des débats et des prises de décision.
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